La société QIOVA nous a permis de poser quelques questions à Yoan DI MAIO, Ingénieur en R&D. Voici ses réponses !
Quel est votre métier, et depuis combien de temps travaillez-vous au sein de QIOVA ?
Je suis Ingénieur en Recherche et Développement (R&D) et j'ai intégré l'équipe en Mai 2013, ce qui me vaut presque 8 ans d'ancienneté. J'ai notamment été le premier salarié à intégrer cette structure créée en 2011.
Quelles sont vos principales missions ?
QiOVA a par nature 2 activités principales : la première vise à répondre à des problématiques clients dans le domaine de l'interaction laser-matière à haute valeur ajoutée tandis que la seconde développe et commercialise une tête laser innovante basée sur la mise en forme dynamique de faisceau. L'entreprise étant toujours à taille humaine, mes missions sont multiples et interviennent dans ces deux secteurs d'activité, requérant une grande polyvalence et autonomie.
Parmi mes missions :
Réalisation des principales études clients dans le cadre du bureau d'étude.
Support à l’innovation et au développement de la technologie brevetée de QiOVA
Support à la production (qualification et maintenance des produits)
Interventions sur site pour nos clients nationaux et internationaux (tests - installations de systèmes - formations...)
En charge de l’installation et du suivi du matériel de notre plateforme d’essai et de développement
Rédaction de notes techniques et de brevets
Participation à des salons internationaux en tant que conférencier et standiste
Conceptions de bancs optiques prototypes
Quel est votre parcours professionnel ?
Après un bac S et 2 ans d'école préparatoire, j'ai intégré Telecom Saint Etienne pour être diplômé ingénieur en opto-electronique en 2009. Ma troisième année en échange avec Polytechnique Montréal m'a notamment permis de me spécialiser dans les domaines de l'optique, du laser et des matériaux. Cela m'a ouvert les portes d'un stage de fin d'étude au sein du laboratoire Hubert Curien dont la thématique était l'optimisation d'usinage de céramiques techniques par lasers femtosecondes. Originellement proposé par une entreprise réputée dans la défense et la sécurité, ce stage se prolongea logiquement sur une thèse CIFRE de 4 ans qui me value un doctorat en optique-hyperfréquences en 2013. J'ai depuis intégré l'équipe de QiOVA en mettant à profit mon expérience dans le domaine de l'interaction laser matière sur des applications de micro-usinage en général.
Qu’est-ce que vous préférez dans votre métier ?
J'aime la diversité des activités auxquelles je suis confronté. En particulier, les sollicitations clients pour des études de faisabilités laser proviennent d'une multitude de domaines d'application, ce qui offre la possibilité de découvrir de nouvelles applications et d'accroitre mes connaissances de milieux différents de mon cœur de métier.
Aussi un des aspects les plus valorisants de mon travail reste la capacité à mettre au point des procédés innovants que peu de personnes maîtrisent. Que ce soit sur des contraintes de qualité, de coût, pour des applications d'usinage, de marquage, ou pour le développement d'un procédé optique en général, je suis régulièrement amené à être challengé pour répondre à des problématiques clients complexes. Réussir à répondre à de telles requêtes grâce à mes compétences théoriques et expérimentales, surprendre et satisfaire le client en quête de perspectives, restent très gratifiant.
Pouvez-vous nous parler d’une réussite, d’un cas concret sur lequel vous avez pu travailler chez QIOVA ?
Il y a plusieurs années, QiOVA a été approché par un acteur local pour l'intégration de procédés laser sur ses produits destinés à offrir de nouvelles fonctionnalités aux vitrages dans les transports. Partant alors d’une idée innovante du client, nous avons pu non seulement concrétiser cette idée mais également élargir le spectre d’utilisation du laser. Nous avons finalement pu développer pas moins de 4 procédés différents dont 2 innovants, de la preuve de concept sur nos outils à des échelles centimétriques jusqu'à la machine actuellement en production permettant l’usinage de films de plusieurs mètres en passant par la machine prototype. J'ai personnellement mis en œuvre ces procédés et réalisé la machine prototype pour ensuite passé le relais à la partie production. Cette réussite a permis non seulement au client de passer d'une production artisanale à une production automatisée, mais également de lui ouvrir de nouveaux horizons quant aux développements de nouvelles solutions grâce au laser.
